
Penser qu’un gros salaire suffit pour recruter au Québec est la plus grande erreur des PME en 2024.
- Les nouveaux talents exigent bien plus : une mission d’entreprise qui a du sens, une flexibilité radicale comme la semaine de 4 jours, et une expérience candidat qui ne les insulte pas.
- Le véritable combat ne se joue pas sur la paie, mais sur la force de votre marque employeur et la valeur non monétaire que vous offrez.
Recommandation : Cessez de simplement “combler des postes”. Il est temps de bâtir une entreprise-destination que les gens choisissent activement de rejoindre.
Vous en avez marre. Marre de publier des offres d’emploi qui reçoivent trois candidatures non pertinentes. Marre de voir vos compétiteurs, même plus petits, vous voler les meilleurs éléments. Vous avez augmenté les salaires, ajouté une machine à café dispendieuse et même autorisé le télétravail deux jours par semaine. Pourtant, le téléphone ne sonne pas. Les postes restent vacants, et la croissance de votre PME québécoise stagne, otage d’une pénurie de main-d’œuvre qui semble sans fin.
Le réflexe est toujours le même : sortir le chéquier. On vous dit d’offrir plus, de bonifier les avantages sociaux, de promettre des bonus. C’est la solution de facilité, la platitude qu’on entend dans toutes les conférences RH. Mais si cette approche était le problème ? Si, en vous concentrant uniquement sur la compensation financière, vous passiez complètement à côté de ce que les talents d’aujourd’hui recherchent vraiment ?
La vérité, c’est que la pénurie actuelle n’est pas seulement une crise de disponibilité, c’est une crise de sens et d’expérience. Le pouvoir a basculé. Les candidats ne cherchent plus un simple emploi ; ils magasinent une expérience, une culture, une mission. Ils ne veulent pas seulement travailler *pour* vous, ils veulent adhérer *à* vous. Cet article va vous le prouver. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur le recrutement. Nous allons déconstruire les mythes et vous montrer, point par point, comment transformer votre entreprise en un aimant à talents, bien au-delà du salaire.
Pour naviguer dans cette nouvelle réalité du recrutement, nous avons structuré ce guide en huit points stratégiques. Chaque section aborde un angle mort de votre stratégie actuelle et vous donne des clés concrètes pour passer d’une entreprise qui subit la pénurie à une entreprise qui la domine.
Sommaire : Attirer les talents au Québec au-delà du salaire : le guide stratégique
- Pourquoi la génération Z refuse de travailler pour des entreprises sans mission sociale ?
- Comment passer à 4 jours de travail sans baisser la productivité ni les salaires ?
- Travailleurs étrangers temporaires : combien ça coûte vraiment et combien de temps ça prend ?
- L’erreur dans votre processus d’embauche qui fait fuir les candidats avant l’entrevue
- Problème de rétention : pourquoi 30% des nouveaux employés quittent avant 3 mois ?
- Salaire moyen en Beauce vs Montréal : quel impact sur vos coûts d’opération ?
- Comment convaincre votre patron de payer votre formation à 5000 $ ?
- Transformation numérique PME : par où commencer quand on gère encore tout sur Excel ?
Pourquoi la génération Z refuse de travailler pour des entreprises sans mission sociale ?
Si votre seule proposition de valeur est un salaire compétitif, vous avez déjà perdu la génération Z. Pour ces jeunes nés avec Internet, un travail n’est pas qu’un moyen de payer les factures ; c’est une extension de leur identité et de leurs valeurs. Ils ne veulent pas seulement un chèque de paie, ils exigent un “salaire émotionnel” : le sentiment de contribuer à quelque chose de plus grand qu’un simple bilan financier. Une entreprise qui n’affiche aucune conscience sociale, environnementale ou éthique est perçue comme une coquille vide, un anachronisme.
Cette quête de sens n’est pas un caprice de jeunesse, mais un critère de sélection fondamental. Une étude récente est sans appel : une écrasante majorité de 90 % des jeunes Québécois accordent de l’importance à l’impact social de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Ignorer cette statistique, c’est se couper volontairement de la quasi-totalité du bassin de talents émergents. Ils veulent une culture par la preuve, pas une culture par l’affiche. Les belles paroles sur votre site web ne suffisent plus ; ils veulent voir des actions concrètes.

Concrètement, cela signifie que votre engagement communautaire, votre politique de développement durable ou votre soutien à des causes locales ne sont plus des “bonus” sympathiques, mais des arguments de recrutement de premier plan. Un jeune talent choisira plus volontiers une PME qui lui permet de faire du bénévolat sur ses heures de travail qu’une grande corporation anonyme qui offre 2000 $ de plus par an. C’est un changement de paradigme : votre mission d’entreprise est devenue une composante essentielle de votre offre de rémunération globale.
Comment passer à 4 jours de travail sans baisser la productivité ni les salaires ?
La semaine de 4 jours. Pour beaucoup de gestionnaires de PME, l’idée sonne comme une douce utopie, voire un suicide économique. “Travailler moins pour gagner autant ? Impossible !” Pourtant, cette idée, autrefois radicale, est en train de devenir l’un des avantages concurrentiels les plus puissants sur le marché du travail québécois. Et les données prouvent que non seulement c’est possible, mais c’est aussi rentable. L’idée n’est pas de travailler moins, mais de travailler mieux.
Le concept repose sur un principe simple : la productivité n’est pas une fonction linéaire du temps passé au bureau. En compressant le travail sur quatre jours plus intenses et mieux organisés, on élimine le temps perdu et on motive les équipes. Une étude québécoise a même démontré que, durant un projet pilote, les participants étaient 100% plus productifs que les non-participants, réalisant la même charge de travail en moins d’heures. C’est la démonstration parfaite que la productivité est une question de concentration et d’efficacité, pas d’heures de présence.
Étude de cas : Eidos Montréal, un pari gagnant
Depuis octobre 2021, les 500 employés des studios de jeux vidéo Eidos à Montréal et Sherbrooke ont adopté la semaine de 32 heures. Ils ne travaillent plus le vendredi, tout en conservant leur salaire intégral. L’objectif était clair : améliorer le bien-être, attirer les meilleurs talents et, paradoxalement, augmenter l’efficacité. Le résultat ? Une rétention améliorée et un signal fort envoyé au marché : Eidos est une entreprise-destination qui fait confiance à ses équipes.
Pour un gestionnaire de PME, offrir un vendredi de congé a plus de valeur perçue qu’une augmentation de salaire de 5%. C’est un avantage tangible qui améliore directement la qualité de vie, un argument massue face à un compétiteur qui ne propose “que” de l’argent. Le passage à la semaine de 4 jours n’est pas une dépense, c’est un investissement stratégique dans votre marque employeur.
Travailleurs étrangers temporaires : combien ça coûte vraiment et combien de temps ça prend ?
Face à un bassin local épuisé, le recrutement international n’est plus une option, mais souvent une nécessité pour de nombreuses PME québécoises. Cependant, cette avenue est loin d’être un chemin pavé d’or. C’est un parcours complexe, coûteux et chronophage qui demande une planification rigoureuse. Avant de vous lancer, un “reality check” s’impose sur les coûts réels et les délais administratifs.
L’embauche d’un travailleur étranger temporaire implique une série de frais gouvernementaux et de dépenses logistiques qui s’additionnent rapidement. Ce n’est pas seulement un salaire à payer, mais un investissement initial conséquent. Les délais de traitement sont l’autre variable critique. Selon le programme, les délais varient de 10 jours ouvrables à plus de 52 jours. Cette attente peut paralyser une ligne de production ou retarder des contrats, un risque que toute PME doit mesurer.
Pour vous donner une idée claire de l’investissement requis, le tableau suivant détaille les principaux frais administratifs en 2024. Gardez à l’esprit que ces montants n’incluent pas les honoraires d’avocats ou de consultants en immigration, ni les coûts indirects liés à l’intégration du nouvel employé.
| Type de frais | Montant 2024 | Payé par |
|---|---|---|
| EIMT (fédéral) | 1000 $ | Employeur |
| CAQ (Québec) | 444 $ | Variable |
| Offre d’emploi électronique (PMI) | 230 $ | Employeur |
| Assurance santé temporaire | Variable | Employeur (obligatoire jusqu’à couverture RAMQ) |
| Billet d’avion aller-retour | Variable | Employeur (pour postes bas salaires) |
Cette démarche est une solution viable, mais elle exige une stratégie à long terme. C’est un investissement lourd qui doit être rentabilisé par une rétention réussie du travailleur. Penser que le processus s’arrête à l’obtention du permis de travail est une erreur coûteuse. L’intégration culturelle et professionnelle est la clé pour que cet investissement porte ses fruits.
L’erreur dans votre processus d’embauche qui fait fuir les candidats avant l’entrevue
Vous avez une offre d’emploi en or, un bon salaire, des projets stimulants. Pourtant, les candidats qualifiés semblent s’évaporer. Ils postulent, puis… silence radio. Ou pire, ils ne terminent même pas le formulaire de candidature. L’erreur ne vient peut-être pas de l’offre, mais de votre processus. Vous êtes peut-être coupable de “marketing de l’incompétence” : un processus de recrutement si lourd, si opaque et si impersonnel qu’il agit comme un répulsif à talents. L’impact est direct : selon la FCEI, 26% des PME ont dû refuser des ventes ou des contrats à cause du manque de personnel. Votre processus d’embauche vous coûte de l’argent.
Dans un marché où les candidats ont le choix, chaque étape de votre processus est une occasion de les perdre. C’est ce qu’on appelle la friction de candidature. Un formulaire à rallonge qui demande de retaper tout le CV ? Friction. Une absence de confirmation après avoir postulé ? Friction. Des délais de trois semaines pour une première réponse ? Friction majeure. Chaque obstacle est une invitation à aller voir ailleurs. Les meilleurs talents, les plus sollicités, n’ont ni le temps ni la patience pour un processus qui ne respecte pas leur temps.

Pensez-y : votre processus de recrutement est la toute première vitrine de votre culture d’entreprise. S’il est lent, bureaucratique et opaque, quelle image donnez-vous ? Celle d’une entreprise rigide et déconnectée. Inversement, un processus rapide, transparent et humain envoie un message puissant : nous sommes agiles, nous sommes respectueux, nous vous voulons vraiment. L’expérience candidat n’est pas un luxe, c’est le premier chapitre de votre stratégie de rétention.
Plan d’action : auditer votre friction de candidature
- Communication : Envoyez un accusé de réception personnalisé immédiatement après la candidature. Informez les candidats de façon transparente à chaque étape, même en cas de refus.
- Simplicité : Votre formulaire de candidature peut-il être complété en moins de 5 minutes sur un mobile ? Affichez le salaire dès la publication du poste pour éviter de faire perdre du temps à tout le monde.
- Rapidité : Réduisez au maximum les délais entre la candidature, l’entrevue et l’offre. Un talent de qualité ne reste pas disponible longtemps.
- Flexibilité : Adaptez votre processus. L’objectif est-il de trouver les “meilleures personnes en entrevue” ou les “personnes capables de faire le travail” ? Ce ne sont pas toujours les mêmes.
- Point de contact humain : Assurez-vous qu’un candidat peut facilement joindre une vraie personne s’il a des questions. Un email générique ne suffit plus.
Problème de rétention : pourquoi 30% des nouveaux employés quittent avant 3 mois ?
Vous avez réussi ! Après des semaines de recherche, vous avez embauché la perle rare. Soulagement. Mais trois mois plus tard, c’est la douche froide : votre nouvelle recrue démissionne. Et vous voilà de retour à la case départ, avec du temps et de l’argent gaspillés. Ce scénario catastrophique est la hantise de tout gestionnaire, et il est beaucoup plus fréquent qu’on ne le pense. Si vos nouveaux employés fuient rapidement, le problème n’est pas eux, mais vous. Votre processus d’intégration (onboarding) est probablement défaillant.
Le départ prématuré est souvent le symptôme d’une promesse brisée. Pendant le processus d’embauche, vous avez vendu une culture, des défis, une ambiance. Si la réalité des premières semaines est un bureau vide, un ordinateur non configuré, un manager débordé et des objectifs flous, la déception est immédiate et brutale. C’est particulièrement vrai pour les jeunes générations. Une enquête Léger pour le CPQ a révélé que 59% des 16-24 ans envisageaient de changer d’emploi dans les cinq prochaines années. Ils n’hésiteront pas à partir si l’herbe semble plus verte ailleurs.
Un onboarding réussi n’est pas une simple visite des locaux. C’est un processus stratégique qui vise à intégrer, former et engager le nouvel employé dès le premier jour. Il doit couvrir trois aspects : l’aspect administratif (paie, documents), l’aspect professionnel (formation, objectifs) et, surtout, l’aspect social et culturel (présentation à l’équipe, attribution d’un mentor, partage des valeurs). Un employé qui se sent accueilli, soutenu et qui comprend rapidement sa contribution à l’entreprise a infiniment plus de chances de rester.
Investir dans un programme d’onboarding structuré n’est pas une dépense, c’est une assurance contre le roulement de personnel. Chaque départ prématuré vous coûte entre 50% et 200% du salaire annuel de l’employé en frais de recrutement et de formation. Un bon onboarding est l’un des investissements avec le meilleur retour sur investissement en RH.
Salaire moyen en Beauce vs Montréal : quel impact sur vos coûts d’opération ?
Pour une PME située en région, la concurrence avec Montréal semble souvent déloyale. Les salaires y sont plus élevés, les opportunités perçues comme plus grandes. Comment lutter ? En retournant l’argument. Au lieu de voir votre localisation comme une faiblesse, transformez-la en votre meilleur atout. La bataille ne se gagne pas en essayant d’égaler les salaires de la métropole, mais en vendant une proposition de valeur entièrement différente : le pouvoir d’achat et la qualité de vie.
Oui, Montréal concentre une part importante des postes vacants, avec plus de 35 000 postes non pourvus lors d’un récent trimestre. Cette pression fait grimper les salaires, mais elle fait aussi exploser le coût de la vie. Un salaire de 60 000 $ en Beauce n’a absolument pas le même “poids” qu’un salaire de 65 000 $ à Montréal, une fois le loyer, les transports et les taxes payés. Votre mission est de faire ce calcul pour vos candidats. Calculez le “salaire de pouvoir d’achat équivalent” et utilisez-le comme un argument choc.
Votre localisation est un avantage compétitif sur plusieurs plans. Vos coûts d’opération sont plus bas (loyer commercial, taxes municipales), ce qui vous donne une marge de manœuvre pour investir ailleurs : dans la formation, l’équipement ou le bien-être de vos employés. Mettez ces avantages en avant. Vendez la fin du trafic, la proximité avec la nature, le coût d’accès à la propriété, la vie de communauté. Pour un jeune professionnel qui veut fonder une famille, ces arguments ont souvent plus de poids qu’un salaire légèrement supérieur.
Cessez de vous excuser d’être en région et commencez à en être fier. Créez des personas de candidats cibles (le jeune couple, le professionnel d’expérience qui fuit la ville) et bâtissez un argumentaire de recrutement sur mesure pour eux. Votre géographie n’est pas un handicap, c’est votre principal différenciateur.
Comment convaincre votre patron de payer votre formation à 5000 $ ?
Le titre de cette section est une provocation. La vraie question pour vous, gestionnaire, devrait être : “Comment puis-je justifier de NE PAS payer une formation à 5000 $ à mon meilleur employé ?”. Dans un marché où les compétences évoluent à une vitesse folle, refuser de former ses équipes, c’est planifier son obsolescence. L’idée de recruter des talents “clés en main” avec toutes les compétences requises est un fantasme. La réalité, c’est que vous devez devenir un développeur de talents.
Les enjeux restent les mêmes qu’auparavant et cela va même s’accélérer, en particulier pour les métiers critiques, en marketing ou pour les métiers de la donnée.
– Expert RH, Revue Gestion HEC Montréal
Investir dans la formation continue de vos employés est la stratégie la plus rentable pour combler vos besoins en compétences. C’est moins cher, moins risqué et beaucoup plus rapide que de chercher la perle rare sur le marché externe. De plus, c’est un signal extrêmement puissant envoyé à vos équipes : nous croyons en vous, nous investissons dans votre avenir, et nous vous donnons les moyens de grandir avec nous. C’est un levier de rétention et de motivation incomparable.
Votre rôle est d’anticiper les demandes de formation et de les encourager. Quand un employé vient vous voir avec un plan de formation, il ne vous demande pas une faveur, il vous propose une solution à un problème d’affaires. Votre réflexe ne doit pas être de regarder le coût, mais le retour sur investissement. Quelles nouvelles capacités cela apportera-t-il à l’équipe ? Comment cela s’aligne-t-il avec les objectifs de l’entreprise ? De plus, n’oubliez pas d’explorer les nombreuses subventions offertes par Emploi-Québec et d’autres programmes gouvernementaux, qui peuvent réduire considérablement la facture.
Former vos employés, c’est construire votre compétitivité de demain avec les ressources que vous avez déjà aujourd’hui. Refuser de le faire, c’est comme laisser un outil de production rouiller dans un coin par peur de payer l’huile pour l’entretenir.
À retenir
- La quête de sens est devenue un critère de recrutement non négociable pour les nouvelles générations, surpassant souvent la simple compensation financière.
- L’expérience employé, incarnée par des mesures fortes comme la semaine de 4 jours et un processus de recrutement fluide, est votre meilleur outil de différenciation.
- Investir dans la formation interne et la transformation numérique est plus stratégique et rentable que de chercher constamment de nouvelles ressources externes.
Transformation numérique PME : par où commencer quand on gère encore tout sur Excel ?
La transformation numérique. Le mot fait peur. Il évoque des budgets colossaux, des consultants, une complexité qui semble hors de portée pour une PME qui “gère encore tout sur Excel”. Pourtant, la numérisation n’est plus un luxe technologique, c’est une arme de survie et un levier de recrutement inattendu. En effet, la numérisation est une solution directe à la pénurie : en automatisant les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée, vous réduisez vos besoins en personnel pour ces postes difficiles à pourvoir.
Le paradoxe, comme le souligne une analyse du Devoir, c’est que cette automatisation crée en retour de nouveaux besoins en compétences technologiques. Mais c’est un “bon” problème à avoir. Il est plus facile et plus motivant de recruter (ou de former) un “opérateur de système automatisé” qu’un “manutentionnaire”. Vous transformez des jobs peu attrayants en postes à valeur ajoutée, plus stimulants et mieux rémunérés. Vous ne subissez plus la technologie, vous l’utilisez pour repenser votre organisation du travail.

Par où commencer ? Pas par un projet pharaonique. Commencez par le point de douleur le plus évident. La gestion des horaires ? La facturation ? Le suivi des candidatures ? Il existe aujourd’hui une multitude de logiciels spécialisés, souvent par abonnement, qui peuvent automatiser ces processus pour une fraction du coût d’un employé. L’objectif est de libérer vos équipes des tâches ingrates pour qu’elles puissent se concentrer sur ce qui compte vraiment : le service client, l’innovation, la stratégie.
Et voici la preuve ultime que le jeu a changé. Dans un monde où vous pouvez offrir plus de temps et de flexibilité grâce à une meilleure organisation, le salaire devient relatif. Un sondage récent a montré que 4 Québécois sur 10 seraient prêts à accepter une baisse de salaire en échange de la semaine de quatre jours. C’est la démonstration finale : en 2024, le temps est la nouvelle monnaie. Et la technologie est le meilleur outil pour en créer.
Alors, prêt à arrêter de signer des chèques dans le vide pour enfin construire une marque employeur qui attire magnétiquement les talents ? L’audit de vos pratiques et la transformation de votre culture d’entreprise commencent maintenant. C’est l’étape logique et essentielle pour non seulement survivre à la pénurie de main-d’œuvre, mais pour en sortir gagnant.